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ToggleAprès le pétrole, les monarchies du Golfe se lance elles aussi dans la production d’hydrogène vert. Ce n’est un secret pour personne, les ressources en pétrole on longtemps permis aux pays du Golfe de prospérer économiquement. La crise climatique et l’épuisement annoncé de leurs ressources dans les années à venir poussent la triade à se réinventer. Conscient des potentiels pertes et des changements en cours, l’Arabie saoudite, Les Émirats arabes unis et le sultanat d’Oman n’ont pas dit leur dernier mot. Aujourd’hui ces pays misent sur l’hydrogène vert pour toujours faire partie du club des grands exportateurs d’énergie mondiale.
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Investissement massif dans l'hydrogène vert
Ces dernières années les pays du Golfe ont été confrontés à une baisse des recettes pétrolières, pour pallier ces pertes, les pays investissent massivement dans l’hydrogène vert afin de prendre la tête sur le marché mondial. Effectivement. l’hydrogène vert comme proposé sur le papier semble aujourd’hui résoudre bien des défis : une pollution moindre, des utilisations multiples, financièrement lucratif et beaucoup plus respectueux de la nature.
Cependant attention à ne pas confondre l’hydrogène vert et l’hydrogène gris, produit à partir de combustibles fossiles :
- L’hydrogène vert lui est produit à partir de l’eau en utilisant de manière combinée des énergies renouvelables comme le vent, le soleil et l’hydroélectricité. Une fois dans l’atmosphère il ne va émettre que de la vapeur d’eau.
- L’hydrogène produit à partir d’énergies fossiles dit hydrogène gris, lui est produit à partir de pétrole, gaz naturel et charbon. La solution est la moins couteuse mais très émettrice en dioxyde de carbone.
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Devenir le leader du marché
Premièr exportateur de pétrole au monde, l’Arabie saoudite est actuellement en train de construire la plus grande usine d’hydrogène vert au monde à Neom (future mégalopole au bord de la mer Rouge).
D’une valeur de 8,4 milliards de dollars, la centrale à hydrogène intégrera l’énergie solaire et éolienne pour produire jusqu’à 600 tonnes de ressource par jour. La centrale devrait ouvrir ses portes en 2026.
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Les Émirats arabes unis accueilleront fin novembre la conférence de l’ONU sur le climat (COP 28). Le pays a approuvé en juillet dernier la stratégie visant à atteindre le top dix des producteurs d’hydrogène dans le monde d’ici 2031. Sans oublier le sultanat d’Oman qui lui aussi se lance dans le palmarès en visant la production d’un million de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2030 et 8,5 millions de tonnes par an d’ici 2050. La production serait alors largement supérieure à la demande totale d’hydrogène en Europe aujourd’hui.
Beaucoup d’experts s’accordent à dire qu’il faudra encore des années avant que les pays du golfe puissent produire de l’hydrogène vert de manière rentable. L’ancien ministre des Emiratis est lui septique : « Les infrastructures actuelles pour le transport de l’hydrogène ne sont pas adaptées et nécessitent des investissements massifs. » Surmonter les défis posés par l’hydrogène prendra beaucoup de temps. Au vu de l’urgence climatique, nous devons agir avec force et rapidité : l’hydrogène vert arrivera t-il à faire sa place rapidement sur le marché ? Seul le futur nous le dira, une chose est sur c’est que chez DG Expertise nous sommes toujours pleins d’espoir et d’optimisme.
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