En Suisse, la transition énergétique n’est plus une option : c’est une réalité. Les propriétaires immobiliers le constatent déjà. Les bâtiments mal notés énergétiquement (catégories F et G sur le CECB) perdent de leur attractivité. D’ici 2030, cette tendance va s’accélérer et entraîner une baisse significative de leur valeur sur le marché.
Mais pourquoi cette décote est-elle inévitable ?
Un parc immobilier déjà largement analysé
En 2024, plus de 164 000 bâtiments en Suisse disposaient d’un CECB (certificat énergétique cantonal des bâtiments), preuve que la question de l’efficacité énergétique touche désormais une part massive du parc immobilier national (source : CECB.ch). Ce mouvement de fond signifie que la performance énergétique n’est plus un détail : elle est un critère central de valorisation.
Entre 2022 et 2024, la facture électrique des ménages suisses a explosé :
+27 % en 2023 (27 ct./kWh en moyenne)
+18 % supplémentaires en 2024, portant le prix médian à 32,14 ct./kWh
Résultat : environ +222 CHF par an pour un ménage consommant 4 500 kWh/an (source : admin.ch, Anneepolitique.ch). Les bâtiments mal isolés sont évidemment les plus exposés à ces hausses, ce qui renforce leur décote.
2. Durcissement des réglementations cantonales
Les cantons, soutenus par la Confédération, imposent progressivement des standards plus stricts en matière d’efficacité énergétique. À l’horizon 2030, posséder un bâtiment énergivore signifiera plus de frais pour le remettre aux normes.
3. Pression des banques et investisseurs
De plus en plus d’établissements financiers intègrent les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans leurs décisions. Un bâtiment mal noté énergétiquement aura plus de mal à obtenir un financement ou verra sa valeur de garantie revue à la baisse.
4. Attentes des acheteurs et locataires
Avec l’augmentation des coûts énergétiques, les acquéreurs privilégient les biens bien notés (A, B ou C). Un logement en F ou G devient donc plus difficile à vendre ou à louer, et ce à un prix compétitif.
Anticiper plutôt que subir : le rôle du CECB+
Heureusement, il existe des solutions. Le CECB + ne se contente pas d’évaluer la performance énergétique : il propose un plan d’assainissement personnalisé, chiffré et priorisé. Cela permet :
de planifier des rénovations adaptées,
de bénéficier d’aides financières cantonales ou fédérales,
et surtout de préserver la valeur de son bien immobilier.
La tendance est claire : d’ici 2030, un bâtiment mal noté énergétiquement verra sa valeur chuter. Entre la hausse des coûts de l’énergie, les exigences réglementaires, la pression bancaire et les attentes du marché, le temps joue contre les propriétaires qui tardent à réagir.
Anticiper aujourd’hui avec un audit CECB+ est le meilleur moyen de transformer une contrainte en opportunité et de garantir la valeur de son bien à long terme.